Au Gabon, la connexion internet est devenue un service aussi essentiel que l’électricité ou l’eau. Pourtant, certaines entreprises semblent l’oublier. Parmi elles, Canalbox, fournisseur bien connu, se distingue tristement par un mépris flagrant envers sa clientèle.
L’histoire est simple, presque banale et c’est bien là le problème. Un abonné régulier, conscient de ses obligations, déménage. Il suit scrupuleusement la procédure : informer le service client, prendre rendez-vous, attendre l’équipe technique. Le jour venu, les agents se déplacent… puis repartent, laissant derrière eux un client toujours déconnecté. La raison ? Mystère. Une décision unilatérale, sans explication claire.
Pendant ce temps, l’abonnement, lui, continue d’être facturé comme si tout allait bien. Les jours sans connexion s’accumulent, mais aucun remboursement n’est prévu. L’entreprise encaisse sans vergogne, comme si le temps et l’argent de ses clients n’avaient aucune valeur.
Ce cas n’est pas isolé. Les réseaux sociaux regorgent de témoignages similaires : interventions bâclées, délais interminables, promesses creuses et surtout, une absence totale de considération pour ceux qui font vivre la société, les abonnés.
Dans un pays où l’accès à Internet est déjà un défi, le minimum serait de respecter ses engagements. Mais Canalbox semble avoir choisi la voie du confort corporatiste : encaisser d’abord, servir éventuellement… quand cela les arrange.
Ce n’est pas seulement un problème de connexion, c’est un problème de respect. Les Gabonais ne sont pas de simples numéros de contrat. Ils sont des consommateurs qui méritent un service digne, surtout lorsqu’ils paient le prix fort.
À Canalbox, la balle est dans leur camp. Mais à ce rythme, il ne faudra pas s’étonner si les clients finissent par voter avec leur portefeuille… et se déconnecter, pour de bon.
Canalbox : Quand le client paie… pour ne pas être servi

