Réunis à Libreville le 7 juin 2025, les fils et filles du Département de l’Ogooué-Létili ont tenu une rencontre de haute portée politique et sociale, marquée par un appel solennel adressé au président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguéma. Objectif : attirer l’attention des autorités sur le retard de développement que connaît leur localité depuis la fermeture de la Société industrielle d’agriculture et d’élevage de Boumango (SIAEB). En dépit de son poids économique autrefois stratégique, cette entreprise avait cessé ses activités en 2000, entraînant une vague de chômage et de précarité dans la région.
Mais l’espoir renaît depuis la signature, en mars dernier, d’une convention minière sur l’exploitation du gisement de fer de Baniaka. Ce projet structurant, conduit par la société Reminac (filiale de l’Australien Genmin), est porteur de grandes promesses : 700 emplois directs, 2000 emplois indirects, et une transformation locale de 60 à 70 % de la production. Face à cette dynamique, les Létiliens réunis autour du collectif « Le Pari d’une Nouvelle Jeunesse » militent pour une implication accrue des populations locales et la mise en œuvre effective de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation, des routes, de l’eau et de l’énergie.
Ils réclament également un quota local de recrutement, mais surtout une préparation adéquate des jeunes aux métiers liés à l’industrie minière. Conscients de l’enjeu, les participants ont esquissé les grandes lignes d’un cahier de charges départemental, qui comprend entre autres la réhabilitation de l’axe routier Franceville–Boumango, le renforcement de la connectivité numérique, et la promotion des élites locales dans l’appareil administratif de l’État.
Dans cet élan, un nom revient avec insistance : celui de Scarlett Pindji, jeune cadre originaire du Département, perçu comme un porte-voix crédible et rassembleur. Selon les Létiliens, son profil fait de compétence, de réseau, de vision et d’intégrité en fait un sérieux prétendant à la prochaine législative dans l’Ogooué-Létili. Son offre politique, fondée sur un diagnostic précis et partagé du territoire, séduit de nombreux acteurs locaux, qui l’invitent à officialiser sa candidature.
En appelant le chef de l’État à écouter « la voix du peuple souverain », les fils et filles de l’Ogooué-Létili entendent jouer pleinement leur partition dans la construction du Gabon de demain. Et si leur mobilisation actuelle prend racine dans une histoire douloureuse, elle se projette désormais avec ambition dans une perspective de justice territoriale, de dignité retrouvée et de développement inclusif.







