Une fois de plus, l’une des pierres angulaires de l’État, sinon la plus importante, se trouve sous les projecteurs. Cette fois, ce n’est pas en raison de dépassements d’objectifs budgétaires, mais à cause des ambitions démesurées de certains de ses agents, qui, par lâcheté, se livrent à la délation, à l’injure et à la médisance.
En effet, depuis quelques jours, nous découvrons, abasourdis, sur les réseaux sociaux, des publications qui détonnent avec la réalité des objectifs budgétaires atteints, comme le confirment les rapports mensuels publiés par l’autorité de tutelle de l’Économie et des Participations. Hélas ! Nous sommes bien loin de la compétence tant vantée, au détriment du premier fiscaliste de la Direction Générale des Impôts (DGI), en la personne de Monsieur Éric Boumah. Mais pourquoi tant d’animosité envers un manager aguerri, qui a prouvé son efficacité au sein des services de la DGI ? Nous avons mené notre enquête au sein de cette administration stratégique pour les finances publiques, et le verdict est sans appel. 
La quasi-totalité des agents se montrent stupéfaits par ces attaques, qu’ils qualifient de « non-événements », commises par des lâches incapables de signer leurs propos. « La lâcheté leur est viscérale, et leur venin n’a d’autre but que de ternir l’image de ceux qui, eux, accomplissent leur travail avec rigueur. N’ayant aucun argument professionnel à opposer à l’actuel Directeur Général des Impôts, ils s’acharnent sur lui », déclare fièrement un agent. Un autre, amer, nous a partagé un post reçu sur son téléphone, dans lequel un collaborateur du DG se vante de ses « présomptions de savoir » pour justifier sa prétendue éligibilité à une dotation de véhicule de fonction. Cet agent, visiblement frustré, se lamente : « Ce sont toujours les mêmes, ceux qui brillent par un nombrilisme insupportable, et une suffisance qui n’a rien apporté de positif à notre institution. »
Notre analyse nous amène à penser que certains agents des Impôts sont frappés par une véritable « frénésie postomanique ». Le fauteuil de DG des Impôts est, en effet, un poste de convoitise, mais souvent sans réelles ambitions professionnelles. Les calculs financiers personnels, dans une compétition malsaine, rivalisent avec l’incompétence de certains. « Ce n’est pas surprenant que ces individus, qui ne cessent de montrer l’étroitesse de leur esprit et de leur petit ego, insultent et calomnient ceux qui, contrairement à eux, s’efforcent de remplir leurs missions avec abnégation », déclare un autre agent.
Le climat social serein qui régnait au sein de la Direction Générale des Impôts, résultat d’un management avisé, semble déplaire à ceux dont les ambitions personnelles se nourrissent de la chienlit. Nous nous interrogeons sur le rôle des syndicats de la DGI : pourquoi ne réagissent-ils pas pour remettre de l’ordre et préserver la paix sociale dans cette administration ? Une chose est claire : si l’on doit lyncher un Directeur Général pour une simple distribution de véhicules de fonction, que fera-t-on alors si l’on accède au poste le plus élevé de la DGI ?
Un conseil à l’actuel Directeur Général : continuez à dépasser vos objectifs budgétaires et laissez les aigris se vautrer dans leur lâcheté.
Davy James
