Le 5 juin 2025, le président américain Donald Trump a signé un décret présidentiel interdisant l’entrée aux États-Unis aux ressortissants de 12 pays : Afghanistan, Myanmar, Tchad, République du Congo, Guinée équatoriale, Érythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan et Yémen. Cette mesure, qui entrera en vigueur le 9 juin, vise à renforcer la sécurité nationale en réponse à des préoccupations liées au terrorisme, à la coopération insuffisante en matière de sécurité des visas et à des déficiences dans les registres criminels.
Le décret prévoit également des restrictions partielles pour les citoyens de sept autres pays : Burundi, Cuba, Laos, Sierra Leone, Togo, Turkménistan et Venezuela. Les détenteurs de visas en cours, les résidents permanents et les athlètes participant à des événements sportifs majeurs, tels que la Coupe du Monde de la FIFA et les Jeux Olympiques, sont exemptés de ces restrictions.
Cette décision rappelle les interdictions de voyage précédentes mises en place lors du premier mandat de Trump, notamment le « Muslim Ban » de 2017. Bien que des défis juridiques soient attendus, le décret actuel est considéré comme plus solide sur le plan légal en raison de ses justifications structurées et de ses exemptions.
La communauté internationale a exprimé sa consternation face à cette mesure, certains pays, comme le Tchad, ayant déjà réagi par des mesures de rétorsion. Des préoccupations humanitaires ont également été soulevées, notamment pour les Afghans en attente de réinstallation aux États-Unis, qui craignent des représailles de la part des talibans.
